Plantes. Les saveurs "sauvages" en cuisine

Publié le par Marion B.

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Plutôt que d'acheter des épices exotiques, pourquoi pas une cuillette de plantes sauvages, pour relever la cuisine ? C'était l'une des (re) découverte à faire ce week end pendant e festival NaturArmor (8 au 11Février 2008 à Lannion).


Alexandre Lerède, sur son stand de plantes sauvages. "Presque toutes les plantes sont comestibles. On peut les cuisiner en salade, en tarte en soufflé. Ou les ajouter sous forme d'épices."
"Vous reconnaissez l'odeur ? C'est celle de la carotte sauvage. Qui ne sent pas la carotte. Son odeur ressemble plus à celle d'un agrume."

La ciste et le poisson
Sur son stand du festival Natur'Armor, Alexandre Lerède, est venu de Trémuson, porte de petites coupes aux narines des visiteurs.
Une dame se délecte de l'arôme de la ciste marine.
'Je n'achète jamais de fenouil. Je prends directement de la ciste au bord de la mer. Avec le poisson c'est délicieux", raconte-t-elle.
En se souvenanr de la grand-mère, qui "était très nature et n'avait rien besoin d'acheter pour la cuisine". Pas comme les jeunes d'aujourd'hui, 'toujours sur leur ordinateur et qui ne savent plus observer."

"Nous sommes entourés de plantes"
Alexandre n'est pas de ceux-là. Les palntes sauvages, il connaît. "Nous sommes entourés de plantes, partout. Vous n'avez qu'à sortir du bâtiment, vous en verrez sur mes murs."
Il cite volontiers "les pâquerettes, l'oseille, la ficaire, qui commencent à être en fleurs en ce moment, pour certaines." Des espèces faciles à trouver dans la nature et qu'il recommande d'utiliser dans la cuisine?
Salades, soupes, soufflés
"Le plus simple, c'est en salede. Mais on peut aussi faire des soupes, des purées, des tartes. Voire même des soufflés."
La carotte sauvage et la ciste marine, il les présente sous forme d'épices, réalisées à partir de fleurs ou de graines séchées. "Pour la cuine, on a tendance à choisir des épices éxotiques, qui sont certes très bonnes. Mais près de chez nous, on a une palette de saveurs méconnues."

"Les plantes de chez nous offrent une palette de saveurs mécannues". Alexandre Lerède

Bientôt une association
Mais qu'Alexandre entend bien faire connaître, grâce à la création d'une association qui organisera des sorties et ateliers.
"La plupart des plantes sont comectibles. Mais des confusions sont possibles.
Comme pour les champignons, il faut une base botanique ou sortir avec un guide", souligne Alexandre. Autres précautions à prendre : ne pas cueillir de plantes dans les zones polluées et laisser tranquilles les espèces protégées, comme le chou marin.
La future association n'a pas encore de nom mais déjà un emblème : la ronce, cette plante que nous trouvons parfois indésirable, quand elle nous érafle, mais si précieuse à la fin de l'été, quand vient le temps de mûres.

                                                    Jean Luc Le Roux

Contact :
Alexandre Lerède au 
06.15.51.55.88
alexlerede@yahoo.fr

 

Publié dans Retour au naturel

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